CHEVREUILS

Nourissage des chevreuils en période hivernale

Quel plaisir d’avoir parmi nous et, de façon presque continue, la présence de chevreuils. Il est tentant de les nourrir afin de pouvoir les observer d’aussi près. Cette tentation est totalement à déconseiller parce qu’elle a des conséquences négatives pour l’espèce. Voici ce que le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) rappelle aux citoyens :

«Bien que plusieurs citoyens s’y adonnent, il est primordial de souligner que, de manière générale, le nourrissage nuit réellement à la santé des cerfs. Les effets négatifs de cet apport de nourriture peuvent être nombreux :

  • Maladies et mortalité engendrées par la consommation d’aliments inadéquats;
  • Maladies et parasites transmis au site de nourrissage et favorisant l’ingestion de nourriture contaminée par la salive, l’urine et les excréments;
  • Accidents routiers lorsque les sites de nourrissage sont situés à proximité des routes;
  • Braconnage (le nourrissage facilite l’abattage des cerfs hors saison à courte distance);
  • Domestication des cerfs (inhibition de la peur et dépendance à l’égard des humains pour se nourrir);
  • Présence de cerfs en dehors de leurs ravages, dans des milieux moins favorables à leur survie;
  • Déprédation potentielle des biens personnels et de ceux des voisins (ex : aménagement paysager, arbustes ornementaux, etc.).

En général, les cerfs n’ont besoin d’aucun apport de nourriture par l’humain. Ils vivent sous notre climat grâce à deux adaptations importantes en hiver : sur le plan physiologique, les cerfs modifient leurs habitudes alimentaires en limitant l’ingestion de nourriture et en utilisant les réserves de graisses qu’ils accumulent durant l’été et l’automne; sur le plan comportemental, ils réduisent leurs déplacements. Ils quittent leurs habitats d’été lors des premières chutes de neige importantes pour se regrouper dans les ravages où le couvert de résineux, les pentes et l’exposition réduisent l’accumulation de neige.
Les biologistes du MELCC assurent un suivi des populations de cerfs de Virginie au Québec et adaptent les modalités de chasse en tenant compte des facteurs de mortalité naturelle tels que la rigueur de l’hiver».

Merci de respecter ces consignes.


ORIGNAUX

Vers des méninges chez les orignaux

Suite à la découverte de cas d’orignaux atteints du vers des méninges dans notre secteur, les biologistes du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs demandent d’être informés si un autre orignal vivant ou mort est signalé.

Les symptômes du vers des méninges chez l’orignal sont notamment la confusion de l’animal, l’absence de peur face aux humains et l’absence de plaies sur son pelage (qui sont associés à la tique d’hiver, autre parasite).

Contactez le ministère au 819 820-3883.


RATONS LAVEURS

Rage dans les parages

Notre municipalité est située dans une zone de surveillance de la rage du raton laveur. La rage est une maladie incurable et mortelle qui peut se transmettre d’un animal malade à l’humain. Attention! Méfiez-vous si un animal présente un comportement anormal.

Chez un animal sauvage : perte de la crainte de l’humain et des animaux plus gros que lui.
Chez un animal domestique : perte d’appétit, salivation excessive dans certains cas, changement de comportement.

Principaux conseils

Communiquez avec Info-Santé en composant le 8-1-1 à la suite d’un contact avec un animal suspect ou d’une morsure. Dans ce cas, lavez la plaie à grande eau et au savon pendant 10 minutes.

N’hésitez pas, afin de prévenir la propagation de la rage sur notre territoire, de signaler les ratons laveurs, moufettes et renards trouvés morts ou désorientés, anormalement agressifs ou paralysés.

Communiquez avec Services Québec au 1 877 644-4545

RAGE DU RATON LAVEUR